Les prix du mazout sous l’emprise d'Omicron
Publié le 08/12/2021
•2 minutes de lecture
La pandémie a (eu) un impact majeur sur les prix du pétrole. Un mois après l'épidémie, en avril 2020, le prix du mazout chutait de plus de moitié par rapport à quelques mois auparavant. Depuis lors, le prix du mazout domestique n'a cessé de grimper et a récemment atteint 80 centimes par litre.
Mais l’annonce du nouveau variant sud-africain Omicron a fait chuter le prix la semaine dernière, à cause de :
- Une demande internationale de pétrole qui pourrait être inférieure à celle calculée.
- Un potentiel gain de temps des gouvernements en déclarant de nouvelles restrictions de voyage pour retarder le nouveau variant.
- Une incertitude supplémentaire quant à l'impact du nouveau variant sur l'économie.
Après une chute brutale la semaine dernière, le prix maximum semble avoir retrouvé un équilibre entre 70 et 73 centimes par litre. Le prix sera probablement encore influencé dans un futur proche, car :
- les mois d'hiver plus froids feront augmenter la demande internationale de pétrole. Plus il fait froid, plus nous avons besoin de pétrole, plus la pression sur les prix est forte.
- nous attendons plus d'informations sur le variant Omicron, qui est connu pour être plus contagieux. Ces informations auront sans doute un impact sur l'économie, donc sur la demande de pétrole et son prix.
- L'OPEP+ surveille les prix et a décidé il y a quelques jours de maintenir une augmentation progressive de la production, conformément aux accords précédents. Mais que décideront-ils lors d'une prochaine réunion ? Et quelle est l'influence des États-Unis, de la Chine et de l'Inde sur la production ?
Il est clair que le prix du pétrole est très instable, puisque 1.000 litres de mazout domestique sont aujourd’hui 77 euros moins chers que la semaine dernière. Nous constatons donc une demande croissante de mazout, car les perspectives d'avenir sont incertaines.