Conversion au gaz riche terminée
Publié le 23/09/2024
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Tous les ménages et entreprises belges se chauffent et/ou cuisinent désormais au gaz riche. La conversion du gaz pauvre au gaz riche a été achevée cinq ans plus tôt que prévu.
Depuis 2018, plus de 1,6 million d’utilisateurs de gaz, soit environ la moitié des utilisateurs belges, ont été convertis à ce nouveau type de gaz. Il s'agissait de ménages et d'entreprises qui utilisaient encore du gaz pauvre, un gaz à faible pouvoir calorifique provenant des Pays-Bas. Ce pays a décidé d'arrêter l'exportation de son gaz d'ici 2030. Non seulement les réserves de gaz s’épuisaient chez nos voisins du nord, mais les nombreux tremblements de terre causaient aussi d’importants dégâts aux habitations et aux infrastructures, suscitant un sentiment d’insécurité et de stress chez les habitants de la région de Groningue. Le gouvernement néerlandais a donc décidé de donner la priorité à la sécurité de ses citoyens.
Campagne "Le gaz change"
Grâce à la campagne "Le gaz change", la conversion s’est effectuée région par région durant les mois d’été. Les clients concernés ont reçu des communications personnalisées des gestionnaires de réseaux et des fournisseurs d’énergie pour les accompagner dans cette transition. Les techniciens ont également eu fort à faire : ils devaient s’assurer que toutes les installations de chauffage soient ajustées si nécessaire. Les anciens appareils ou ceux incompatibles ont été remplacés. La conversion concernait principalement les installations situées dans les provinces d'Anvers, du Limbourg, du Brabant flamand, du Brabant wallon, de Liège (Hannut et Waremme), du Hainaut, de Namur et la Région de Bruxelles-Capitale.
Impact sur la facture de gaz
La composition du gaz riche est différente de celle du gaz pauvre ou à faible pouvoir calorifique. Le gaz pauvre a une valeur énergétique plus faible, ce qui nécessitait environ 15 % de gaz en plus pour cuisiner ou se chauffer. Le passage au gaz riche ne modifie pas la facture finale de gaz naturel. Un consommateur paie toujours le même montant pour la même quantité de gaz, mais le calcul de la facture est légèrement différent.